09.08.23

Désinfection des surfaces dans le secteur de la santé en Suisse

Comme l'année dernière, Novapura a mené cette année encore une enquête auprès des établissements de santé suisses. Titre de l'enquête de cette année : Comment les désinfections de surface sont-elles effectuées dans les établissements de santé suisses ?

Flächendesinfektion im Schweizer Gesundheitswesen

Le nombre de contaminations reste significatif dans presque tous les établissements, surtout si l’on considère les cas de bactéries multirésistantes de manière isolée.

Les chambres des patients et les salles de quarantaine ont été contaminées pour l’essentiel, ainsi que les urgences dans une moindre mesure. La désinfection par récurage/essuyage reste la méthode de premier choix pour décontaminer ces salles. Dans quelques cas, d’autres méthodes sont utilisées, comme la nébulisation. La plupart du temps, du personnel interne formé est affecté à ces tâches, malgré le manque de personnel. La direction de l’institut ne semble pas accorder beaucoup d’attention à ce dernier point. D’après les réponses reçues, on ne cherche pas non plus à augmenter l’efficacité par l’automatisation ou l’externalisation.

Les décontaminations ne sont documentées et contrôlées que dans à peine 25% des institutions.

Quels sont, selon vous, les domaines critiques en matière de contamination croisée ?

Pour cette question, les chambres des patients et les urgences sont essentiellement mentionnées. La cuisine du service, ainsi que l’habillement du personnel sont également mentionnés. Il est fort probable que ces indications ne soient pas étayées par des résultats de mesure.

Une attention particulière est accordée aux surfaces high touch (poignées de porte, mains courantes, poignées, boutons, etc.) lors de la désinfection des surfaces. L’air ambiant (probablement de l’époque de la pandémie) est également inclus dans les statistiques. Pour les surfaces High Touch, la désinfection par récurage/essuyage est la méthode de premier choix. Ces surfaces sont désinfectées jusqu’à 3 fois par jour ; il existe des institutions qui désinfectent moins d’une fois par jour.

Auriez-vous confiance dans les revêtements aux propriétés auto-désinfectantes permanentes pour les zones à haut contact ?

50% des réponses sont négatives, les 1/3 restants voient un avantage (combler les lacunes en matière de désinfection, aide à la désinfection régulière).

Quelles sont les mesures supplémentaires simples qui permettraient de limiter davantage la contamination croisée ?

Ici, la bonne vieille désinfection des mains est citée en premier lieu.

Résumé

Méthodes : Comme l’année dernière, la méthode de désinfection des surfaces la plus utilisée reste la désinfection par récurage/essuyage. Les contaminations par des bactéries multirésistantes ou par le SRAS-Cov/Noro sont fréquentes. Les nouvelles technologies, telles que les procédés de nébulisation, les robots UV, les revêtements auto-désinfectants, sont peu répandues, accueillies avec un certain scepticisme ou totalement inconnues. Le manque de personnel est considéré comme un problème majeur qui n’est manifestement pas abordé, ou pas assez énergiquement.

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